[ Légende ] La danseuse nocturne
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[ Légende ] La danseuse nocturne
La Danseuse Nocturne
Il y a de nombreux siècles, avant même l'an 0, alors que les humains commençaient à s'installer dans les terres d'Ideo, une jeune elfe nommée Diyaleth vivait calmement à Ranewën avec sa famille. Cette jeune elfe était incroyablement belle. Elle avait une longue chevelure blonde, dorée, éclatante. Ses yeux brillaient d'un vert envoûtant, tandis que son visage clair, aux traits fins, était comme un deuxième soleil à Ranewen. Elle avait atteint l'âge mature depuis peu et était tombée amoureuse d'un elfe du Clan Flammedargent, un séduisant mage aux cheveux d'ébènes, aux yeux brillants d'un bleu éclatant, maniant les pouvoirs élémentaux comme un dieu. Ces tourtereaux s'étaient rencontrés quelques semaines auparavant et s'étaient donné rendez-vous à la clairière de la Grande Forêt, durant une fraîche nuit de la Saison de l'Aube.
Diyaleth s'était longuement préparée à cette soirée, elle avait appris de jolis pas de danse qu'elle tenait exécuter avec l'élu de son coeur. Son amoureux, Maehdros, attendait ce jour depuis un long moment. Il lui avait promis la plus belle rose de la Grande Forêt.
Le soir venu, Diyaleth était arrivée en avance à la clairière de la forêt. Elle avait revêtu une magnifique robe blanche et s'était fait belle, lui donnant un charme jamais imaginé auparavant. Elle attendit étrangement longtemps, par contre. Le Soleil s'était couché, l'heure avait été dépassée. Maehdros était en retard. Diyaleth retint ses inquiétudes et se dit que tout retard était possible, ou simplement l'élu de son coeur était-il un peu timide ou nerveux.
Plus tard, la nuit était tombée, le ciel était recouvert d'un voile noir. La nuit était fraîche, une légère fumée sortait de la bouche de la charmante elfe à chacune de ses expirations. Finalement, le désespoir la gagna. Elle leva le visage au ciel, alors que, sous l'éclat mystérieux de la lune, une larme roula sur la douce peau de sa joue rosée.
Elle se releva, lentement, et se revient calmement vers Ranewen. Sur le sentier par lequel elle voyageait, elle trouva un tas de vêtement au sol, empilé au même endroit. À quelques centimètres du tas de vêtement, se trouvait une jolie rose rouge ainsi qu'une lettre. Elle ouvrit la lettre, perplexe et la lit :
"Ma tendre Diyaleth. J'ai failli à ma promesse. Je t'avais promis la plus belle rose de la Grande Forêt, mais je n'ai su la trouver... Pourtant j'avais rendez-vous avec elle, ce soir.
Maehdros."
Le lendemain, on retrouva Diyaleth morte, une rose dans la main, sur le sentier qui menait à Ranewen. On ignore comment elle est morte, mais on raconte que, depuis ce jour, durant la nuit, à tous les jours de la première semaine de la Saison de l'Aube, Diyaleth revient à la Grande Forêt pour exécuter une magnifique danse. Puis, l'apparition semble s'épuiser, puis se met à chercher une chose bien précise, puis disparaît, à l'Aube...
On dit que celui ou celle qui voit l'apparition de Diyaleth et qui lui accorde une danse peut, dans les bras de l'esprit en peine, voir des merveilles et se voir accorder un souhait, en récompense. Par contre, si le souhait venait à être cupide ou profiteur, celui-ci se verrait touché d'une affreuse malédiction.
Il y a de nombreux siècles, avant même l'an 0, alors que les humains commençaient à s'installer dans les terres d'Ideo, une jeune elfe nommée Diyaleth vivait calmement à Ranewën avec sa famille. Cette jeune elfe était incroyablement belle. Elle avait une longue chevelure blonde, dorée, éclatante. Ses yeux brillaient d'un vert envoûtant, tandis que son visage clair, aux traits fins, était comme un deuxième soleil à Ranewen. Elle avait atteint l'âge mature depuis peu et était tombée amoureuse d'un elfe du Clan Flammedargent, un séduisant mage aux cheveux d'ébènes, aux yeux brillants d'un bleu éclatant, maniant les pouvoirs élémentaux comme un dieu. Ces tourtereaux s'étaient rencontrés quelques semaines auparavant et s'étaient donné rendez-vous à la clairière de la Grande Forêt, durant une fraîche nuit de la Saison de l'Aube.
Diyaleth s'était longuement préparée à cette soirée, elle avait appris de jolis pas de danse qu'elle tenait exécuter avec l'élu de son coeur. Son amoureux, Maehdros, attendait ce jour depuis un long moment. Il lui avait promis la plus belle rose de la Grande Forêt.
Le soir venu, Diyaleth était arrivée en avance à la clairière de la forêt. Elle avait revêtu une magnifique robe blanche et s'était fait belle, lui donnant un charme jamais imaginé auparavant. Elle attendit étrangement longtemps, par contre. Le Soleil s'était couché, l'heure avait été dépassée. Maehdros était en retard. Diyaleth retint ses inquiétudes et se dit que tout retard était possible, ou simplement l'élu de son coeur était-il un peu timide ou nerveux.
Plus tard, la nuit était tombée, le ciel était recouvert d'un voile noir. La nuit était fraîche, une légère fumée sortait de la bouche de la charmante elfe à chacune de ses expirations. Finalement, le désespoir la gagna. Elle leva le visage au ciel, alors que, sous l'éclat mystérieux de la lune, une larme roula sur la douce peau de sa joue rosée.
Elle se releva, lentement, et se revient calmement vers Ranewen. Sur le sentier par lequel elle voyageait, elle trouva un tas de vêtement au sol, empilé au même endroit. À quelques centimètres du tas de vêtement, se trouvait une jolie rose rouge ainsi qu'une lettre. Elle ouvrit la lettre, perplexe et la lit :
"Ma tendre Diyaleth. J'ai failli à ma promesse. Je t'avais promis la plus belle rose de la Grande Forêt, mais je n'ai su la trouver... Pourtant j'avais rendez-vous avec elle, ce soir.
Maehdros."
Le lendemain, on retrouva Diyaleth morte, une rose dans la main, sur le sentier qui menait à Ranewen. On ignore comment elle est morte, mais on raconte que, depuis ce jour, durant la nuit, à tous les jours de la première semaine de la Saison de l'Aube, Diyaleth revient à la Grande Forêt pour exécuter une magnifique danse. Puis, l'apparition semble s'épuiser, puis se met à chercher une chose bien précise, puis disparaît, à l'Aube...
On dit que celui ou celle qui voit l'apparition de Diyaleth et qui lui accorde une danse peut, dans les bras de l'esprit en peine, voir des merveilles et se voir accorder un souhait, en récompense. Par contre, si le souhait venait à être cupide ou profiteur, celui-ci se verrait touché d'une affreuse malédiction.
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