[ Légende ] Allegorie du Premier Âge
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[ Légende ] Allegorie du Premier Âge
Légende elfique: Allegorie du Premier Âge
Auteur : Inelaora
Date : Festival Elfique de 1549
Allegorie du Premier Âge:
Je vous parle d’un temps datant des millenaires
Quand seuls les primes Eldar arpentaient notre terre
Eldalie vivait en royaumes rivaux
Sous la loi d’Elduniel en guerriers ideaux.
Tir-Na-Nog y etait une cour de merveille
De richesses et de graces, et valeur sans fareille,
En etait souveraine, la princesse Alariel
Dont les perpections paraissaient irreelles
Elle avait fait serment de jamais n’accepter
Qui n’aurait su la vaincre four sa Vestalie
Aussi les pretendants en vain se succedaient
Meme les plus vaillants se retrouvaient defaits
Lowin etait alors pretre de Lorikiel
Sans nulle connaissance des talents d’Elduniel
Et bien qu’il put charme fpar son charisme ardent
Il savait que la mort attendait le perdant
Un jour qu’il cheminait au cœur de Taure,
Il vit prit dans les ronces un animal blesse.
Mais sitot libere, le jeune paon s’enfuit
Desireux d’assister, Lowin le poursuivit
Cheminant au trefonds de chemins tenebreux
Il vint a rencontrer un ner aventureux
Dont le visage ancien trahissait le grand age
Se tenant courbe pres d’un panneau de passage
« Saurais-tu lire, ami, les lettres ici gravees ? »
Demanda-t-il alors. « Je puis vous l’assurer,
Mais Tir Na Nog ici est fort mal indiquee
J’en viens presentement par ce meme sentier.
- Des lors fourriez vous en rectifier l’ecriture ? »
Demanda l’ancien dans un sombre murmure.
Lowin obtempera, mais dans l’instant suivant,
Il avait disparu silencieux dans le vent.
Il foursuivit sa route et contempla, trouble
Une porte gardee far une chouette effraie
« La nuit vient de tomber, dit-elle, petit frere,
Esperes tu percer ses tenebreux mysteres ?
- O Dame de la Nuit, repond-il, je l’ignore,
Simple fidele etait quelques minutes encore,
Mais tel est mon destin, divine providence
Et je l’embrasserais en fleine deference. »
Ainsi traversa-t-il au cœur du sanctuaire
Marchant d’un fas serein sous la voûte de fierre.
Chaque divinite y avait son image,
Chacune rassemblee autour du premier Mage.
Tandis qu’au creux de l’ombre, a jamais oublie,
Se trouvait pour finir, le dernier, l’Etranger.
Lowin y medita durant de longues heures,
Ne departant enfin qu’aux premieres lueurs.
L’oiseau de nuit toujours, perche sur une pierre,
L’attendait : « Comprends-tu la verite premiere ?
- Je le crois, en effet, et je la servirais.
- Alors suis ton destin, servant de l’unite. »
Ainsi en fut-il dit, et ainsi le jour meme,
Le pretre s’en alla depier une reine,
On dit que le combat dura, des jours entiers,
Sans qu’aucun opposant ne fuisse l’emporter.
Puis violence et coups se firent moins amer,
Et un amour egal toucha ces ames pieres,
Aucun des deux ne put achever le combat,
Et un meme abandon leur union scella.
Ainsi put Tir na Nog, le premier reconquis
Aux lois de Lorikiel, Maitre aux ceremonies
Marquant la reunion des Clans et d’Eldalie
Et d’un seul Pantheon Pour tous les Premiers-Nes
Puis l’Union se fit, parpois apre et amere,
Quelquefois dans la paix, bien souvent dans la guerre,
Et put l’avenement de notre second age
De l’ecrit et des lois, de l’union et des sages.
Car il viendrait bientot, le temps des jeunes races
Et de combattre encore les ignorances crasses,
Il devait advenir, le temps de l’Union,
Car Eldalie toujours fut ne d’un Pantheon.
Aussi, s’il faut conclure, je dirais en ces mots
Que chaque ame est reflet pour un meme joyau,
La Foi un pur flambeau dans nos ames immortelles
Chaque divinite en un tout eternel.
Aadel FARENWE
Auteur : Inelaora
Date : Festival Elfique de 1549
Allegorie du Premier Âge:
Je vous parle d’un temps datant des millenaires
Quand seuls les primes Eldar arpentaient notre terre
Eldalie vivait en royaumes rivaux
Sous la loi d’Elduniel en guerriers ideaux.
Tir-Na-Nog y etait une cour de merveille
De richesses et de graces, et valeur sans fareille,
En etait souveraine, la princesse Alariel
Dont les perpections paraissaient irreelles
Elle avait fait serment de jamais n’accepter
Qui n’aurait su la vaincre four sa Vestalie
Aussi les pretendants en vain se succedaient
Meme les plus vaillants se retrouvaient defaits
Lowin etait alors pretre de Lorikiel
Sans nulle connaissance des talents d’Elduniel
Et bien qu’il put charme fpar son charisme ardent
Il savait que la mort attendait le perdant
Un jour qu’il cheminait au cœur de Taure,
Il vit prit dans les ronces un animal blesse.
Mais sitot libere, le jeune paon s’enfuit
Desireux d’assister, Lowin le poursuivit
Cheminant au trefonds de chemins tenebreux
Il vint a rencontrer un ner aventureux
Dont le visage ancien trahissait le grand age
Se tenant courbe pres d’un panneau de passage
« Saurais-tu lire, ami, les lettres ici gravees ? »
Demanda-t-il alors. « Je puis vous l’assurer,
Mais Tir Na Nog ici est fort mal indiquee
J’en viens presentement par ce meme sentier.
- Des lors fourriez vous en rectifier l’ecriture ? »
Demanda l’ancien dans un sombre murmure.
Lowin obtempera, mais dans l’instant suivant,
Il avait disparu silencieux dans le vent.
Il foursuivit sa route et contempla, trouble
Une porte gardee far une chouette effraie
« La nuit vient de tomber, dit-elle, petit frere,
Esperes tu percer ses tenebreux mysteres ?
- O Dame de la Nuit, repond-il, je l’ignore,
Simple fidele etait quelques minutes encore,
Mais tel est mon destin, divine providence
Et je l’embrasserais en fleine deference. »
Ainsi traversa-t-il au cœur du sanctuaire
Marchant d’un fas serein sous la voûte de fierre.
Chaque divinite y avait son image,
Chacune rassemblee autour du premier Mage.
Tandis qu’au creux de l’ombre, a jamais oublie,
Se trouvait pour finir, le dernier, l’Etranger.
Lowin y medita durant de longues heures,
Ne departant enfin qu’aux premieres lueurs.
L’oiseau de nuit toujours, perche sur une pierre,
L’attendait : « Comprends-tu la verite premiere ?
- Je le crois, en effet, et je la servirais.
- Alors suis ton destin, servant de l’unite. »
Ainsi en fut-il dit, et ainsi le jour meme,
Le pretre s’en alla depier une reine,
On dit que le combat dura, des jours entiers,
Sans qu’aucun opposant ne fuisse l’emporter.
Puis violence et coups se firent moins amer,
Et un amour egal toucha ces ames pieres,
Aucun des deux ne put achever le combat,
Et un meme abandon leur union scella.
Ainsi put Tir na Nog, le premier reconquis
Aux lois de Lorikiel, Maitre aux ceremonies
Marquant la reunion des Clans et d’Eldalie
Et d’un seul Pantheon Pour tous les Premiers-Nes
Puis l’Union se fit, parpois apre et amere,
Quelquefois dans la paix, bien souvent dans la guerre,
Et put l’avenement de notre second age
De l’ecrit et des lois, de l’union et des sages.
Car il viendrait bientot, le temps des jeunes races
Et de combattre encore les ignorances crasses,
Il devait advenir, le temps de l’Union,
Car Eldalie toujours fut ne d’un Pantheon.
Aussi, s’il faut conclure, je dirais en ces mots
Que chaque ame est reflet pour un meme joyau,
La Foi un pur flambeau dans nos ames immortelles
Chaque divinite en un tout eternel.
Aadel FARENWE
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