Poèmes de Feadur
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Poèmes de Feadur
Poème en alexandrin par Feadur :
Elfe plein de gaiete, connaissez-vous l’angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le cœur comme un papier qu’on froisse ?
Elfe plein de gaiete, connaissez-vous l’angoisse ?
Elfe plein de bonte, connaissez-vous la haine ?
Les poings crispes dans l’ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultes se fait le capitaine ?
Elfe plein de bonte, connaissez-vous la haine ?
Elfe plein de sante, connaissez-vous les Fievres,
Qui le long des grands murs de l’hospice blafard,
Comme des exiles, s’en vont d’un pied trainard,
Cherchant le soleil rare et remuant les levres ?
Elfe plein de sante, connaissez-vous les Fievres ?
Elfe plein de beaute, connaissez-vous les rides,
Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
De lire la secrete horreur du devouement
Dans des yeux ou longtemps burent nos yeux avides ?
Elfe plein de beaute, connaissez-vous les rides ?
Elfe plein de bonheur, de joie et de lumieres,
L’Atan mourrant aurait demande la sante
Aux emanations de ton corps enchante ;
Mais de toi je n’implore, elfe, que tes prieres,
Elfe plein de bonheur, de joie et de lumieres !
-----------------------------------------------------
Si parmis vous certains reconnaissent Baudelaire,
C’est que des Fleurs du Mal chante l’Alexandrin ;
Je me suis librement inspire de ses vers
Faisant de l’Ange un Elfe et David un Humain.
Elfe plein de gaiete, connaissez-vous l’angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le cœur comme un papier qu’on froisse ?
Elfe plein de gaiete, connaissez-vous l’angoisse ?
Elfe plein de bonte, connaissez-vous la haine ?
Les poings crispes dans l’ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultes se fait le capitaine ?
Elfe plein de bonte, connaissez-vous la haine ?
Elfe plein de sante, connaissez-vous les Fievres,
Qui le long des grands murs de l’hospice blafard,
Comme des exiles, s’en vont d’un pied trainard,
Cherchant le soleil rare et remuant les levres ?
Elfe plein de sante, connaissez-vous les Fievres ?
Elfe plein de beaute, connaissez-vous les rides,
Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
De lire la secrete horreur du devouement
Dans des yeux ou longtemps burent nos yeux avides ?
Elfe plein de beaute, connaissez-vous les rides ?
Elfe plein de bonheur, de joie et de lumieres,
L’Atan mourrant aurait demande la sante
Aux emanations de ton corps enchante ;
Mais de toi je n’implore, elfe, que tes prieres,
Elfe plein de bonheur, de joie et de lumieres !
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Si parmis vous certains reconnaissent Baudelaire,
C’est que des Fleurs du Mal chante l’Alexandrin ;
Je me suis librement inspire de ses vers
Faisant de l’Ange un Elfe et David un Humain.
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