Poèmes de Shaël Gät
Encyclopedia idealis Farenwë :: Livre I : Le Peuple Elfe :: Le Peuple elfe :: Oeuvres, contes et légendes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Poèmes de Shaël Gät
La vierge, contemplative, s'endort
sur un parvis de tenebres, des jours d'autrefois.
Sa tete remue sous la fresque des etoiles :
Larmes Celestes qui brillent
en direction de l'infini.
Le coeur porte vers ces hauteurs,
elle goûte les delices, et la fievre
des elevations. Les tableaux
nouveaux, que cette peinture lui offre
loin des paysages connus du Monde,
loin de la Foret qui chante, loin du lac
qui repose entre les levres de la Terre,
c'est bien plus que tout ca
que le tableau d'ailleurs lui offre :
Une herbe fleurie de nuages,
Un ciel de soie ou reposer ses paupieres,
des rivieres de diamants, qui scintillent
comme les etoiles n'y parviennent pas;
O peinture aux couleurs sans noms.
La vierge, contemplative, pleure,
de son sommeil emerveille,
et nourrit sa terre de ses larmes
incestueuses, entravee
par la toile de ses reves,
elle ne montrera plus
ses yeux au Soleil.
sur un parvis de tenebres, des jours d'autrefois.
Sa tete remue sous la fresque des etoiles :
Larmes Celestes qui brillent
en direction de l'infini.
Le coeur porte vers ces hauteurs,
elle goûte les delices, et la fievre
des elevations. Les tableaux
nouveaux, que cette peinture lui offre
loin des paysages connus du Monde,
loin de la Foret qui chante, loin du lac
qui repose entre les levres de la Terre,
c'est bien plus que tout ca
que le tableau d'ailleurs lui offre :
Une herbe fleurie de nuages,
Un ciel de soie ou reposer ses paupieres,
des rivieres de diamants, qui scintillent
comme les etoiles n'y parviennent pas;
O peinture aux couleurs sans noms.
La vierge, contemplative, pleure,
de son sommeil emerveille,
et nourrit sa terre de ses larmes
incestueuses, entravee
par la toile de ses reves,
elle ne montrera plus
ses yeux au Soleil.
Re: Poèmes de Shaël Gät
Sublime eclat,
la pourpre de ton coeur
ravive mes larmes.
Je te veux grande et blanche,
toute en deuil
et en purete,
pour miraculer
comme le soleil sur le jour
les couleurs ternes
de nos amours.
Sois un linge de volupte
qui saigne chaque veine
de mes sourires.
Sois une Muse des Aurores,
sois le papillon assassin,
et pose tes ailes sur le monde
comme une nuit sur la tenebre.
Eveille-toi au Zenith,
perce le ciel, fais ruisseler
d'argent le firmament infame
et fais pleuvoir sur nos yeux
les constellations
comme les pleurs sur la veuve.
Tes paupieres et tes levres,
tes hanches et tes mains,
fastidieuses, faites d'or sale,
de fleurs hideuses,
et d'ivresses noires,
portent a ta peau le charme
de l'enveloppe nue des Deesses.
Un enfant, marche sur un fil. Sa vi
la pourpre de ton coeur
ravive mes larmes.
Je te veux grande et blanche,
toute en deuil
et en purete,
pour miraculer
comme le soleil sur le jour
les couleurs ternes
de nos amours.
Sois un linge de volupte
qui saigne chaque veine
de mes sourires.
Sois une Muse des Aurores,
sois le papillon assassin,
et pose tes ailes sur le monde
comme une nuit sur la tenebre.
Eveille-toi au Zenith,
perce le ciel, fais ruisseler
d'argent le firmament infame
et fais pleuvoir sur nos yeux
les constellations
comme les pleurs sur la veuve.
Tes paupieres et tes levres,
tes hanches et tes mains,
fastidieuses, faites d'or sale,
de fleurs hideuses,
et d'ivresses noires,
portent a ta peau le charme
de l'enveloppe nue des Deesses.
Un enfant, marche sur un fil. Sa vi
Re: Poèmes de Shaël Gät
Tes mots d'amour fleurissent
sur un ciel vaste, tumultueux
de plaisirs, langoureux :
c'est le vent, qui te parlait
et te chantait
comme la Nuit etait profonde
et son parfum amer,
et porteur de la fievre de la ronce
qui egrene les coeurs.
Dors, dors,
etoile violee,
nymphe au voile brise,
si la penombre a porte
la chaleur a tes paupieres
c'est qu'il est dans le creux
silencieux de tes mains
toute la rondeur de la Nuit.
sur un ciel vaste, tumultueux
de plaisirs, langoureux :
c'est le vent, qui te parlait
et te chantait
comme la Nuit etait profonde
et son parfum amer,
et porteur de la fievre de la ronce
qui egrene les coeurs.
Dors, dors,
etoile violee,
nymphe au voile brise,
si la penombre a porte
la chaleur a tes paupieres
c'est qu'il est dans le creux
silencieux de tes mains
toute la rondeur de la Nuit.
Encyclopedia idealis Farenwë :: Livre I : Le Peuple Elfe :: Le Peuple elfe :: Oeuvres, contes et légendes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|