Histoire: Guerriers kohriens d'exception (Tomes I, II, III)

Auteur : Hitdark
Date : 01-02-1548
Source : Aadel


Guerriers kohriens d'exception Tome I

Ce matin là, dareD inspectait le champ de bataille, du haut de la muraille ithorienne.
Aujourd'hui encore, le sang de nombreux valeureux guerriers allait être versé, car la guerre entre l'empire de kohr et le royaume d'ithoria faisait rage depuis quelques semaines.

A la porte nord, les kohriens avaient rapidement pris l'avantage, grâce à leurs troupes d'élite et surtout un mystérieux guerrier qui semait la terreur dans les rangs ithoriens.
De nombreux informateurs avaient été envoyés par darEd pour localiser et identifier ce terrible bretteur.
Un vieillard accourut auprès du garde noir, totalement essoufflé.
Il parvint à bredouiller quelques mots :"Messire! J'ai localisé le héros phoenix, il est..."

Mais daRed le coupa d'un geste le main, puis pointa le sol, le vieillard marchait sur l'ombre du garde noir.
"Pardon messire! Pitié! Je..." supplia le vieil homme, qui s'écarta prestement.
"Cesse tes jérémiades, misérable , ou j'écraserai la graine d'hérétique que tu es comme une punaise!" dit dAred de manière impassible.
Puis il s'avança vers le vieillard, le souleva du sol d'une main, et lui dit d'une voix métallique :" Où est cet impérial? Dépêche-toi! Conduis-nous à lui!".
Dared relâcha l'homme qui dévala les escaliers tout en massant son cou endolori, puis fit signe au sinistre garde noir de le suivre.
Dared descendit à son tour les escaliers et fit signe à quelques "simples" paladins de l'accompagner.

Le groupe sortit des murailles et s'avança dans le désert, suivant le vieillard.
Dared réalisa alors que ses bottes étaient sales, recouvertes par la poussière du désert.
Il dit de manière atone :"Il y a du sable sur mes bottes...", mais personne ne semblait réagir.
Dared reprit alors :" Ahem! Il y a du SABLE sur mes bottes!" d'une voix menaçante.
Un compagnon d' angelune, du nom de philipidès, sursauta et s'agenouilla devant le garde noir, afin de lui nettoyer ses bottes.
Alors qu'il s'affairait, dared se dit que ce manque d'empressement à servir l'élite ithorienne empestait l'hérésie à plein nez, et qu'il faudrait règler ce problème après la guerre.

Le groupe reprit ensuite sa route, guidé par le vieil homme.
Quelques minutes plus tard, celui-ci dit aux paladins de se camoufler derrière une dune, afin de ne pas être repérés.
Les paladins s'exécutèrent et le vieillard pointa son doigt vers le camp kohrien.
Un orque d'un mètre vingt, harnaché dans une armure de plaques, brandissant une double-lame deux fois plus grande que lui, se trouvait à une cinquantaine de mètres, immobile, au milieu d'un nombre impressionnant de cadavres de paladins.
"Regardez! Le héros phoenix!" chuchota le vieillard.
"Où donc? Derrière le nain?" lui demanda un paladin.
"Non, C'EST le nain!" répondit le vieil homme.
Les paladins se regardèrent, amusés.
Dared gifla le vieillard. "Imbécile! Vieux farceur! Tu seras puni pour t'être moqué de nous!"
Le vieil homme gémit :"Mais C'EST le héros phoenix, votre seigneurie!"
Dared répliqua :"Un gnome inoffensif serait le héros phoenix? Crois-tu que je sois aussi stupide que cette petite déjection illettrée de thovanioll -que keldar incinère ce petit arriviste- vieux fou?"
"Mais messire, regardez les cadavres! Cet orque est un tueur, une machine de combat, rien ne lui résiste!" reprit le vieillard.

"Allez khonrad! Rassure cet olibrius, et va décapiter ce nabot!" siffla dareD.
"Oui monseigneur! Je vais le pulvériser!" dit le susnommé khonrad, un grand paladin en armure lourde.

L'ithorien s'avança dans le désert, en faisant tournoyer sa gigantesque épée, marchant d'un pas assuré vers l'orque, toujours immobile. Quand le keldarite fut arrivé à quelques mètres de lui, l'orque fit un bond fulgurant vers lui, suivi d'une volte tout en levant sa double-lame, et porta un coup circulaire fantastique au niveau de la tête du paladin, qui fut tranchée net.
Puis l'orque reprit sa position initiale, comme si de rien n'était, alors que le corps sans-tête s'effondrait dans la poussière.

Dared était héberlué. "Ca n'est pas possible! Tout le monde! Chargez!"
Et une dizaine d'ithoriens fonça vers l'orque, l'épée en avant.
Au lieu de fuir, l'orque prit les ithoriens totalement au dépourvu, et sauta au milieu d'eux.
Sa vivacité et sa petite taille faisaient que les ithoriens ne pouvaient le frapper efficacement, sous peine de se blesser entre eux, tandis que le guerrier kohrien délivrait sans compter des coups d'une puissance inimaginable.
Bientôt, dergar, manfred von kiel et arz-kal-ha succombèrent aux assauts incessants de l'orque bondissant, et darEd ordonna la retraite.
"A la muraille! A la muraille! On se replie!"

Le vieillard hurlait de rire et se roulait par terre.
"Je l'avais bien dit! Je l'avais bien dit! Mais m'ont-ils écouté? Non, non! Bien sûr que non! Ce n'est qu'un gnome inoffensif qu'il disait! Hahaha! Toujours la même chose avec ces paladins!"

Après être revenu derrière les dunes, dareD cria à l'orque :"Quel est ton nom? Chien d'hérétique!"

L'orque répondit calmement :"Mon nom est mouarf l'ancien, ithorien, et je serai votre pire cauchemar!".

Dared répliqua :" Je te ferai brûler, païen! Mais ...euh...pas tout de suite..." et il disparut derrière les murs ithoriens.

Teste écrit par Hitdark le Pamphlétaire

Auteur : Hitdark
Date : 01-02-1548
Source : Aadel


Guerriers kohriens d'exception Tome I

Ce matin là, dareD inspectait le champ de bataille, du haut de la muraille ithorienne.
Aujourd'hui encore, le sang de nombreux valeureux guerriers allait être versé, car la guerre entre l'empire de kohr et le royaume d'ithoria faisait rage depuis quelques semaines.

A la porte nord, les kohriens avaient rapidement pris l'avantage, grâce à leurs troupes d'élite et surtout un mystérieux guerrier qui semait la terreur dans les rangs ithoriens.
De nombreux informateurs avaient été envoyés par darEd pour localiser et identifier ce terrible bretteur.
Un vieillard accourut auprès du garde noir, totalement essoufflé.
Il parvint à bredouiller quelques mots :"Messire! J'ai localisé le héros phoenix, il est..."

Mais daRed le coupa d'un geste le main, puis pointa le sol, le vieillard marchait sur l'ombre du garde noir.
"Pardon messire! Pitié! Je..." supplia le vieil homme, qui s'écarta prestement.
"Cesse tes jérémiades, misérable , ou j'écraserai la graine d'hérétique que tu es comme une punaise!" dit dAred de manière impassible.
Puis il s'avança vers le vieillard, le souleva du sol d'une main, et lui dit d'une voix métallique :" Où est cet impérial? Dépêche-toi! Conduis-nous à lui!".
Dared relâcha l'homme qui dévala les escaliers tout en massant son cou endolori, puis fit signe au sinistre garde noir de le suivre.
Dared descendit à son tour les escaliers et fit signe à quelques "simples" paladins de l'accompagner.

Le groupe sortit des murailles et s'avança dans le désert, suivant le vieillard.
Dared réalisa alors que ses bottes étaient sales, recouvertes par la poussière du désert.
Il dit de manière atone :"Il y a du sable sur mes bottes...", mais personne ne semblait réagir.
Dared reprit alors :" Ahem! Il y a du SABLE sur mes bottes!" d'une voix menaçante.
Un compagnon d' angelune, du nom de philipidès, sursauta et s'agenouilla devant le garde noir, afin de lui nettoyer ses bottes.
Alors qu'il s'affairait, dared se dit que ce manque d'empressement à servir l'élite ithorienne empestait l'hérésie à plein nez, et qu'il faudrait règler ce problème après la guerre.

Le groupe reprit ensuite sa route, guidé par le vieil homme.
Quelques minutes plus tard, celui-ci dit aux paladins de se camoufler derrière une dune, afin de ne pas être repérés.
Les paladins s'exécutèrent et le vieillard pointa son doigt vers le camp kohrien.
Un orque d'un mètre vingt, harnaché dans une armure de plaques, brandissant une double-lame deux fois plus grande que lui, se trouvait à une cinquantaine de mètres, immobile, au milieu d'un nombre impressionnant de cadavres de paladins.
"Regardez! Le héros phoenix!" chuchota le vieillard.
"Où donc? Derrière le nain?" lui demanda un paladin.
"Non, C'EST le nain!" répondit le vieil homme.
Les paladins se regardèrent, amusés.
Dared gifla le vieillard. "Imbécile! Vieux farceur! Tu seras puni pour t'être moqué de nous!"
Le vieil homme gémit :"Mais C'EST le héros phoenix, votre seigneurie!"
Dared répliqua :"Un gnome inoffensif serait le héros phoenix? Crois-tu que je sois aussi stupide que cette petite déjection illettrée de thovanioll -que keldar incinère ce petit arriviste- vieux fou?"
"Mais messire, regardez les cadavres! Cet orque est un tueur, une machine de combat, rien ne lui résiste!" reprit le vieillard.

"Allez khonrad! Rassure cet olibrius, et va décapiter ce nabot!" siffla dareD.
"Oui monseigneur! Je vais le pulvériser!" dit le susnommé khonrad, un grand paladin en armure lourde.

L'ithorien s'avança dans le désert, en faisant tournoyer sa gigantesque épée, marchant d'un pas assuré vers l'orque, toujours immobile. Quand le keldarite fut arrivé à quelques mètres de lui, l'orque fit un bond fulgurant vers lui, suivi d'une volte tout en levant sa double-lame, et porta un coup circulaire fantastique au niveau de la tête du paladin, qui fut tranchée net.
Puis l'orque reprit sa position initiale, comme si de rien n'était, alors que le corps sans-tête s'effondrait dans la poussière.

Dared était héberlué. "Ca n'est pas possible! Tout le monde! Chargez!"
Et une dizaine d'ithoriens fonça vers l'orque, l'épée en avant.
Au lieu de fuir, l'orque prit les ithoriens totalement au dépourvu, et sauta au milieu d'eux.
Sa vivacité et sa petite taille faisaient que les ithoriens ne pouvaient le frapper efficacement, sous peine de se blesser entre eux, tandis que le guerrier kohrien délivrait sans compter des coups d'une puissance inimaginable.
Bientôt, dergar, manfred von kiel et arz-kal-ha succombèrent aux assauts incessants de l'orque bondissant, et darEd ordonna la retraite.
"A la muraille! A la muraille! On se replie!"

Le vieillard hurlait de rire et se roulait par terre.
"Je l'avais bien dit! Je l'avais bien dit! Mais m'ont-ils écouté? Non, non! Bien sûr que non! Ce n'est qu'un gnome inoffensif qu'il disait! Hahaha! Toujours la même chose avec ces paladins!"

Après être revenu derrière les dunes, dareD cria à l'orque :"Quel est ton nom? Chien d'hérétique!"

L'orque répondit calmement :"Mon nom est mouarf l'ancien, ithorien, et je serai votre pire cauchemar!".

Dared répliqua :" Je te ferai brûler, païen! Mais ...euh...pas tout de suite..." et il disparut derrière les murs ithoriens.

Teste écrit par Hitdark le Pamphlétaire

Auteur : Hitdark
Date : 01-02-1548
Source : Aadel


Guerriers kohriens d'exception Tome II

Aurias, capitaine de l'armée impériale, s'en revenait de l'entre-murailles et du front, suite à la trève décrétée bilatéralement.
Alors qu'il parcourait les pavés recouverts d'un manteau neigeux, le jeune officier se remémorait les nombreuses semaines passées à combattre l'engeance keldarite.

Ennemis occis, amis tombés, mais aussi amitiés nouées et piété renforcée.
Aux affres de la guerre se sont mêlés de nombreux moments de joie, notamment grâce à l'ambiance exceptionnelle qui règne au sein de la légion, faite d'entraide et de cordialité.
L'esprit de corps, le sens du sacrifice et l'abnégation qui animent la légion, font que les soldats sont particulièrement soudés, tels des frères, et ne laissent jamais un compagnon d'armes seul face au danger.

Aurias se rappela alors d'un assaut épique qui avait eu lieu il y a plusieurs semaines déjà.
La légion était alors devant la porte sud ithorienne. Les fanatiques avaient souffert mille morts et avaient dû se replier dans leurs murs sous les coups de boutoir conjugués de l'armée kohrienne et de la hord' havreboisienne.

Le valeureux capitaine se trouvait en première ligne avec les membres de sa vaillante unité, faisant face à une contre-offensive d'envergure des fous de keldar, quand il vit un paladin de grande stature s'avancer vers lui, l'épée à la main.

Darkkan de Bloodfall était son nom.
"Par keldar", s'écria-t-il, "je promets de débarrasser cette terre de la misérable pourriture d' hérétique que tu es!".
Aurias brandit alors sa grande hache, et s'adressa au paladin : "Karkh guide mon bras, pauvre inconscient! Ton corps inerte sera bientôt couché sur le sable déjà souillé par le sang de tes compatriotes!"

L'ithorien tenta alors un coup d'estoc afin de transpercer le fidèle de karkh, mais celui-ci évita prestement la lame et porta un gigantesque coup circulaire destiné à décapiter le fanatique, mais ce dernier l'esquiva de justesse en se penchant au dernier moment.
Le keldarite se jeta alors sur le capitaine impérial afin de profiter du temps que celui-ci mettrait pour se remettre en garde et essaya de lui trancher les jarrets.
C'était sans compter sur la prodigieuse habileté du kohrien, qui eut le temps de se remettre sur ses appuis, et n'ayant le temps d'attaquer avec le tranchant de sa hache, eut le réflexe d'asséner un colossal coup dans le ventre du paladin avec le manche de sa hache.
Celui-ci en eut le souffle coupé, chancela, et recula de quelques pas. Il n'en fallait pas tant à l'illustre officier impérial, qui leva sa hache et la fit traverser le heaume de l'infortuné paladin, d'un coup magistral, lui tranchant la tête.

Le corps du keldarite tomba alors lourdement dans le sable.
Aurias n'eut même pas le temps de rendre grâce à son dieu que des hurlements suraigus le firent se retourner.
Un ithorien en armure légère, tremblant comme une feuille, du nom de aion,l'avait pris à revers, se tenait à quelques pas de lui, et décocha une volée de flèches dans sa direction.
Aucune ne fit mouche.
Aurias, incrédule, et sidéré par la maladresse du fanatique, inspecta son armure, intacte, avant de s'écrier :"Ton dieu semble t'avoir abandonné, keldarite!" et de trancher en deux l'archer malhabile.
Celui-ci, avant de trépasser, eut le temps de murmurer :"Je suis tombé par terre, c'est la faute...à kall de ter...".

Aurias remercia karkh pour ces deux victoires et s'avança vers la muraille ithorienne, sur le point de tomber.

Une voix criarde l'interpella alors.
Un énergumène dégingandé se tenait à une dizaine de mètres de lui.
Vêtu d'une chemise de maille frappée du sceau de l'ordre du narval blanc, l'homme était armé d'une fourche.
Son visage était marqué par des cernes impressionnants, laissant supposer que l'individu avait eu du mal à dormir ces derniers temps...
Avec sa voix nasillarde, il s'adressa ainsi à l'officier impérial :"Je m'appelle Philipidès, vil païen! Je tenais à ce que tu connaisses le nom de celui qui va t'ôter la vie! Recommande ton âme à ton dieu, ta vie de pêchés s'arrête là!".

Et l'ithorien de faire tournoyer sa fourche autour de lui, accomplissant quelques passes complexes avec dextérité et maîtrise, tout en psalmodiant des prières à la gloire de keldar.

Nullement perturbé par cet adversaire quelque peu excentrique, aurias prit son arbalète, accrochée dans son dos, et décocha sans même sourciller un carreau à l'ithorien, qui l'atteint en pleine tête, le tuant sur le coup.
Aurias jeta un dernier regard à son adversaire, en s'exclamant :"Le chevalier à la fourche...Quelle blague..." puis se tourna vers la muraille keldarite.
Au sud, les troupes hâvreboisiennes avaient laminé les dernières lignes de défense ithoriennes.
De son côté, la légion impériale avait enfoncé les positions keldarites.
Les tours ithoriennes étaient aux mains de la coalition.
L'armée ithorienne était en déroute et refluait vers blancastel pour reformer ses rangs.

La légion impériale avait rempli sa mission. La menace ithorienne était écartée, et l'empire de kohr sauvé.


Le souvenir de ces glorieux événements galvanisa aurias, qui força l'allure, afin de rejoindre les marais, et d'y trouver honneur et renom en débarrassant idéo du mal ignoble qui régnait en maître absolu en ces lieux maudits.

Auteur : Hitdark
Date : 07-02-1548
Source : Aadel


Guerriers kohriens d'exception Tome III

Une fois encore, la légion impériale était sur la brèche.
Les valeureux soldats kohriens n'avaient même pas eu le temps de retourner chez eux, retrouver leur famille et la chaleur réconfortante de leur foyer, après avoir corrigé les perfides ithoriens à la muraille, que déjà une nouvelle menace s'abattait, pas seulement sur l'empire, mais sur idéo tout entier.

L' engeance d'outre-tombe avait rassemblé ses forces, initié une offensive d'envergure, et avait simultanément frappé l'empire en plein coeur en enlevant la fameuse ambassadrice ligendia, usant de procédés si traîtres et odieux qu'ils en feraient pâlir thovanioll.

Les instructions de l'empereur était claires. La légion devait frapper les forces sombres sur leur flanc droit, pendant qu'un petit groupe profiterait de la confusion pour prendre ces infâmes créatures à revers et ainsi secourir l'ambassadrice.

Le maréchal erckmul allait lui-même diriger l'assaut.

Homme mystérieux, le visage toujours masqué par un heaume de fort belle facture, erckmul s'était fait remarquer dès son plus jeune âge en majorant sa promotion à l'école d'officiers de dominia.
Combattant hors pair, tacticien de génie, homme de foi et de science, ses nombreuses qualités lui permirent d'intégrer l'école de guerre impériale à l'âge incroyablement jeune de 21 cycles, fait sans précédent dans l'histoire de l'empire.
Sa maîtrise remarquable des arts de la guerre lui valut, une fois encore, de sortir premier de la plus haute institution militaire kohrienne, et un poste de général, où il s'illustra en maintes occasions, notamment en annihilant la horde de géants qui s'était abattue sur delnam.
Récompensé plusieurs fois par l'ordre du mérite kohrien, et la médaille du phénix, il fut rapidement promu au titre de maréchal, commandant suprême des armées kohriennes, où il se distingua en mettant en déroute les forces ithoriennes par deux fois.

Incomparable meneur d'hommes, son magnétisme et son charisme, associés à ses qualités humaines inspirent non seulement le respect à ses subordonnés, mais aussi la crainte à ses adversaires.
Et ce fut sans broncher que les soldats kohriens suivirent leur maréchal, malgré l'immensité, et la dangerosité de la tâche qui les attendait.

Après plusieurs jours de marche forcée, la légion atteignit les marais et s'attela à contenir l'assaut mené par les forces sombres.
Les premières lignes de morts-vivants furent littéralement pulvérisées par l'armée impériale, qui s'enfonça alors dans les marécages putrides, où elle eut tôt fait de trouver l'occasion d'en découdre avec l'élite du mal :
Altadir, het masteen et krarok, entourés de dizaines de leurs séides les plus pervers et les plus meurtriers.

Les deux armées se jetèrent l'une sur l'autre dans un fracas assourdissant. Les forces lumineuses parurent avoir l'avantage, créant de larges brèches dans les lignes ennemies.
Mais l'air méphitique et vicié des marais, associé aux multiples maléfices des magiciens noirs portait de rudes coups à la valeureuse armée kohrienne, et sapait ses forces à petit feu.

Erckmul était omniprésent sur le champ de bataille, portant d'innombrables coups cinglants à l'ennemi, soignant ses soldats meurtris, usant des dons que sa déesse dallia lui avait accordés, et exaltant la bravoure de ses hommes.
La légion devait tenir un peu plus longtemps encore, le temps que le corps expéditionnaire délivre ligendia.

Malheureusement, la toute-puissance des nécromants semblait implacable, et des déluges de feu s'abattirent sur la légion, mettant à mal la force lumineuse.
Alors que tout semblait perdu, siegfried, ligendia et les autres membres du groupe apparurent de nulle part, perçant le linceul crépusculaire qui enveloppait ces lieux de désolation et de perdition.

Voyant que la mission était couronnée de succès, sachant pertinemment que les forces sombres ne pouvaient être vaincues ici, erckmul ordonna à ses troupes de se replier.
Furieux de s'être fait berner, les nécromants tentèrent un ultime assaut, et un torrent de flammes démoniaques tomba sur les vivants.

Le regard du lieutenant kildean se fit vitreux, il semblait être à l'article de la mort et fit signe à ses compagnons de le laisser à son triste sort, n'étant à présent plus qu'un fardeau.
Mais le maréchal se jeta sur lui, afin de le soutenir et de l'arracher à l'étreinte implacable de la grande faucheuse.

Les trois mages des ténèbres s'approchèrent alors, pour la curée.
Erckmul se leva alors, et brandit le symbole sacré de sa déesse vers les trois immondes perversions, en signe de défi.
Blandine vint aux côtés d'erckmul, une médaille à l'effigie de dallia tournée vers les sorciers et cria:
"Dallia, ô toi, déesse de la vie! Accorde-moi ton pouvoir! Que ton amour infini consume ces trois démons, ces balafres sur la face même de l'humanité, eux qui ont voulu s'arroger le pouvoir créateur des dieux, et qui ont engendré cette parodie de vie!"

Het masteen rit de ces propos :" Misérable avorton! Tu ne peux rien face à l'incommensurabilité de notre pouvoir! Vos dieux si pathétiques sont également impuissants! Ils tirent leur force de votre foi et de votre piété, mais celles-ci seront anéanties par votre peur, votre haine, votre colère, dont nous nous repaissons!
Vous êtes si faibles, vous autres humains, si stupides et si divisés! La noirceur de vos émotions est une source inépuisable d'énergie pour nous autres! Nous vous dévorons de l'intérieur, et , grâce à vous, nous mettrons à bas vos divinités! Bientôt, ce sera nous, que vous adorerez!"

Siegfried s'approcha alors de erckmul, le symbole de karkh pointé vers les nécromants.
"Vous n'êtes que de vils usurpateurs! Jamais les dieux ne laisseront de telles ignominies règner sur notre monde! Ils accorderont leur aide divine et le pouvoir de rétribution aux preux et aux purs afin de châtier les infâmes et les méchants! Karkh, accorde-moi ta force! Renvoie ces démons au fin fond de leurs marais putrides!"

Erckmul reprit alors:"Les humains sont aussi capables de faire le bien, d'éprouver des émotions supérieures et de transcender leurs bas instincts! Notre amitié inconditionnelle, notre foi inébranlable et notre solidarité sans faille seront une forteresse inexpugnable face aux forces des ténèbres, un bouclier impénétrable contre vos sombres manigances, et un rempart sans pareil contre la tentation du mal!
Dallia, ô déesse de la vie, entends notre appel! Garde-nous de ces démons!"

Les soldats présents, revigorés par les suppliques d'erckmul, de siegfried et de blandine ,oublièrent alors les mille maux qui meurtrissaient leur chair, se rassemblèrent autour de leur maréchal, et se mirent également à prier, appelant de toute leur âme à une intervention divine.

Erckmul continua :"Notre union est notre force! Seul, un homme ne peut rien, mais agissant de concert, et oeuvrant pour le bien, rien ne pourra arrêter l'humanité! Nous vous vaincrons, nécromants! Quel que soit le prix à payer, la vie triomphera de la mort, la foi dissoudra la peur et la lumière dissipera les ténèbres!"

C'est alors que le miracle se produisit, des halos bleutés entourèrent les symboles religieux de tous les vivants et une lumière rayonnante, douce et intense à la fois, perça le voile des ténèbres, causant la panique chez les nécromants, dont les corps décharnés commencèrent à se consumer.

Ceux-ci se replièrent vivement vers les tréfonds de leur domaine.
Het masteen s'adressa à erckmul :"Nous avons l'éternité devant nous. Notre victoire finale n'est qu'une question de temps. Bientôt, nous trouverons la faille!"avant de disparaître dans le manteau de noirceur de la nuit, avec un rire sardonique...
Ecrit par Hitdark le Pamphlétaire

Angoth FARENWE
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