[ Traité ] Les îles idéenes

Sur IDEO il existe 3 archipels

- l'Archipel Kalabé, situé loin au Nord à une quinzaine de jours de navigation,
- l'Archipel du Rat, au Nord-Est des Marais Maudits,
- l'Archipel des oubliés, au nord de Sardan.


L'Archipel Kalabé

Situé à une quinzaine de jours de navigation cet archipel compte une centaine d'îles. La route entre le continent et l'archipel Kalabé est particulièrement peu praticable. Seuls les Kalabés la connaissent, quand ils ne perdent pas cette connaissance, ce qui arrive finalement assez souvent, notamment parce que ceux qui savent finissent tués par ceux qui veulent s'emparer des richesses pillées sur le continent.

Ce sont des îles au climat "tropical" grâce aux volcans, geysers et diverses sources d'eau chaude.

Par rapport à la carte : l'archipel n'est pas sur la carte, il est loin au nord, vraisemblablement quelque part au nord des montagnes à l'Ouest de l'Empire.



L'Archipel du Rat

Située à 5/6 jours de navigation des côtes de l'ancienne Angelune, nouvelle Naz'Gar, l'archipel du Rat est un ensemble d'îles volcaniques.

Les îles la composant sont nées de l'activité d'une chaîne de volcans dont on peut encore aujourd'hui voir les traces dans les coulées de lave très fluide qui s'enfoncent dans la mer et dans la fumée qui se dégage en permanence du dernier volcan encore en activité sur la plus grandes des îles. Inhospitalières à cause de leur climat rude, elles ont néanmoins servi de base et de comptoir de passage aux Ithoriens et aux Kohriens pour ravitailler les navires marchands avant la grande guerre puis ont été abandonnées depuis.
Le climat y est encore plus rude que dans les landes du nord et les vents battent constamment les îles.


La plus grande des îles de l'archipel est composée en son centre d'une chaîne de montagne la traversant d'ouest en est, anciens volcans dont un seul reste en activité mais n'a plus fait d'éruption depuis des cycles. Cette chaîne montagneuse protège une forêt d'altitude de conifères qui couvre la partie nord de l'île et où vivent loups, ours, daims et autres animaux sauvages. On peut même voir certaines bêtes domestiquées revenue à la vie sauvage après l'abandon de l'archipel.
Quelques petits ruisseaux coulent depuis les sommets, alimentant les différentes parties de l'île en eau potable. Les sommets les plus élevés ne dépassent pas les 2000 mètres d'altitude.
Le reste de l'île est composé essentiellement de grandes étendues de type toundra avec des herbes rases et très drues qui entourent les montagnes et la forêt, et de plages de sable fin qui bordent le tout.
Dans les montagnes, de nombreuses grottes et un réseau de cavernes souterraines constituent un dédale où il ne fait pas bon s'aventurer, étant parfois colonisées par les vers des roches.

Sur la côte sud de l'île, à coté d'un ruisseau, des ruines en bois pourri et rongé par les vents et le sel témoignent d'une installation humaine. Les installations donnent sur une grande grotte s'ouvrant dans une paroi rocheuse où étaient conservés les réserves servant à ravitailler les navires de passage. A coté, on devine encore vaguement les restes d'un grand potager et de divers enclos. En fouillant bien la grotte, on peut trouver un passage vers le grand dédalle de grottes souterraines s'étendant dans la montagne et ressortant en divers points de l'île.

Les autres îles sont toutes vierges de végétation à l'exception de celle la plus à l'ouest de l'archipel qui est couverte d'une forêt de petits conifères très trapus et habités des mêmes animaux que les forêts des landes du nord.

Les plages sont régulièrement le théâtre du passage de serpents de mer qui pullulent dans les environs. On y trouve également des phoques et autres animaux marins qui sont une source non négligeable de nourriture."



L’Archipel des oubliés

La première trace écrite de ces îles remonte au 930eme Cycle de l’Empire, sous le règne de l'Impératrice Nérée, qui diligenta de nombreuses expéditions maritimes vers la mer des Sirènes.

Quelques temps plus tard, une petite communauté de pêcheurs, visiblement en désaccord avec la politique Sardânaise de l’époque serait partit à la découverte de l'île principale de l'archipel où ils pensaient pouvoir former une petite communauté indépendante qui saurait vivre de la pêche et des ressources de l’île.
Après un voyage passablement dangereux sur une mer trompeuse et parsemée de récifs, les survivants de l'expédition furent déçu à leur arrivée en voyant qu’il n’y avait que de la roche et quelques rares arbustes. L'île était impropre à l’agriculture et leurs rêves de prospérité furent donc étouffé dans l’oeuf.
Ces marins revinrent piteusement, mais reçurent un terrible accueil de la population. Condamnés par les brimades incessantes des maîtres de la Perle à qui ils avaient pensé échapper, ils devinrent des gens de la rue, mendiants, prostituées, ou même suicidés, et la réputation de l’île s'assombrit.

Cette île était inhabitable, mais certains pirates audacieux de la mer des sirènes trouvaient parfois un chemin dans les récifs qui l'entouraient. S'ils pouvait vivre de leur butin, ils trouvaient en cette place un repaire sûr.
Ce sont ces hors la loi et ces flibustiers qui donnèrent son nom à l'île. Certains disent que ce terme vient du fait qu'ils désiraient se faire oublier de la justice et des magistrats. Mais un bon mot des tavernes de Sardân disait que les haut fonds entourant l'île donnaient aux fugitifs le plus définitif des oublis. On ne pouvait pas donner tord à cette sagesse populaire : même pour un marin expérimenté, aborder l'île des oubliés est dangereux.

Les Sardânais sont des gens superstitieux, et rapidemment le bruit se répandit que nul ne revient de l’île des oubliés, ou en un si pauvre état qu’il est difficile de le qualifier encore d’homme. De là, la croyance selon laquelle les âmes qui ne savent trouver leur chemin sur la mer des sirènes vers le royaume des Cinq se retrouverait sur cette île et la hanteraient, se nourrissant des corps des fous désirant fouler le sol.
L'île des oubliés abriterai l'un des palais de l'Impératrice des Flots, la fantasque Nérée qui ne revint jamais de son voyage sur la mer des Sirènes, et dont on dit qu'elle obtint des Cinq la jeunesse et la beauté éternelle.
D'autres disent qu'un trésor immense y est caché. C'est probablement vrai : nombre de bateaux avec leur cargaison jonchent les abords de l’île, et même les terribles kalabés se sont laissés surprendre, avec leurs navires lourds de butin, par les traîtres récifs.