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[ Histoire ] Le Fléau, vu par les différents peuples

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Message  Angoth Farenwë Dim 17 Mar - 4:07

Avant le Fléau


Nos historiens s'accordent à dire que les premières civilisations d'Ideo se formèrent il y a environ 3000 ans, exception faite des elfes, dont on ne sait exactement à quand remonte l'unification de ce peuple en clans.
Les humains occupaient toute la partie Nord d'Ideo, et avaient commencé à s'installer près des fleuves et de la mer des Sirènes (qui doit son nom à une légende qui raconte que des sirènes harcèlent les navires qui tentent de s'aventurer trop loin).
Là où se trouve l'actuelle Confédération Arténienne ne se trouvait rien, hormis du désert de poussière et des montagnes. Là où se trouve l'actuel désert de la séparation se trouvait le prolongement de la Grande Forêt, qui arrivait jusqu'au pied des montagnes Sud. Là où se trouve l'actuelle Union de Hâvrebois se trouvait une vaste étendue de plaines où vivaient des tribus de gnolls et des animaux sauvages.
Les hommes se sont regroupés et ont commencé à former des villages.


Le Fléau

Des routes s'étant formées entre les différents villages, le commerce commença à se développer fortement au Nord d'Ideo, le long de ce qui est aujourd'hui appelé "route du commerce" (qui relie Kival à Emédésia). Les villes humaines de Dominia, Escania et Dornoval s'étaient spécialisées dans l'étude des arts magiques. On ne sait ce qui se passa réellement, mais un jour la ville de Dornoval disparut, et des marais putrides commencèrent à s'étendre sur toute la région.

Les habitants des villages avoisinnants commencèrent à prendre peur, et leurs craintes s'avérèrent justifiées : des créatures mort-vivantes commencèrent à émerger de ces marécages pour attaquer tout ce qui était vivant. Squelettes et goules commencèrent à envahir les villages des alentours. On raconte qu'ils étaient commandés par Zhart, un squelette-mage extrêmement puissant (que l'on a l'habitude de nommer "liche").

Les morts-vivants prirent le contrôle du Nord-ouest d'Ideo, excepté de la ville de Dominia, première ville humaine fortifiée à avoir vu le jour. Le Fléau s'étendait sur les terres d'Ideo comme la peste, et une armée titanesque assiégeait les portes de Dominia, affamant la population. On appela les plaines de la désolation la région contrôlée par les morts-vivants.
Conscients du danger que représentait la menace mort-vivante, les humains conclurent un accord avec les elfes après de très longues et fastidieuses négociations.



Les Dominiens, dont le premier rempart défensif était tombé, s'étaient réfugiés dans la Haute Ville, et portaient secours aux blessés pendant que Dujûn, commandant de la garnison dominienne, veillait à l'organisation de sa milice afin que le dernier rempart ne tombe pas.

Pendant ce temps, un homme, dont malheureusement les historiens n'ont jamais su le nom, arriva par l'Est avec une armée d'une centaine d'hommes, qui se nommèrent eux-mêmes "paladins de Keldar", prêt à affronter la menace du Fléau. L'armée elfe arriva par le Sud. Composée de plus d'un millier d'archers et d'une centaine de gardes, elle était commandée par Lessien Melwasúl, un elfe impitoyable au regard sévère et qui, dit-on, possédait d'immenses talents de tactique militaire.


Version Ithorienne


Les trois armées fondirent en même temps sur les milliers de morts-vivants qui grouillaient dans les plaines. Les elfes s'aperçurent de l'inefficacité relative des arcs contre des squelettes, et Dujûn commandait tant bien que mal sa petite armée, submergée par des flots de créatures impies. A la plus grande surprise de tous, il semblait que l'armée des "paladins de Keldar", bien que composée d'une poignée d'hommes, progressait vers le coeur de l'armée maléfique sans subir trop de pertes.

Ce qui suit n'est que la version officielle de ce qu'est l'Histoire d'Ithoria, relatée dans le volume 1 des "Chroniques du Saint Royaume d'Ithoria", écrites par le Grand Prêtre Roi Jormal en l'an 637, on ne peut donc attester de sa retranscription comme étant totalement fidèle.
C'est alors que Zhart, la liche impie qui dirigeait l'armée maléfique, s'avança vers le courageaux meneur de l'armée de la Justice, dont le coeur était pur.

Et il s'adressa à lui en ces mots vils et trompeurs :
"Petit homme... Tu as réussi à tenir tête à la plus grande armée de tous les temps, armé de ton seul courage ! J'admire en toi cette témérité. Tu es capable de miracles, nul doute que tu dois être le guerrier le plus craint des royaumes. Mais seul, tu n'arriveras jamais à nous vaincre. Regarde tes hommes. Ils sont pathétiques. Exténués de combats incessants. Ils ne valent rien. Maintenant, vas-tu gâcher ton talent ? Te battre inutilement ? Je peux faire de toi celui dont le simple fait de prononcer le nom terrifiera les enfants le soir. Tu n'imagines même pas la puissance qui t'attend au sein de mon royaume !"

Mais l'homme répondit :
"Tes paroles sont iniques, et jamais je ne laisserai ta race souiller notre monde ! Je me battrai, jusqu'à la fin !"
La liche sourit, puis pensa à jouer sur le sens de l'honneur du valeureux guerrier.
"Petit homme, dans ce cas, mettons fin à ce conflit. Je te défie en duel !"
L'homme accepta, mais il n'avait aucune chance face au seigneur de la non-vie. C'est alors que le dieu de la Justice se manifesta à son champion.
Il lui donna une épée de lumière capable de briser la plus maléfique des protections.
Le duel ne fut pas long, et la Liche fut vaincu par la divine lumière. L'armée maléfique s'effondra en un instant.

Selon ce texte donc, l'homme terrassa Zhart grâce à l'aide de son Dieu. Les témoins de l'événement de l'époque affirmèrent avoir aperçu une vive lumière blanche au centre de la bataille, puis voir l'armée mort-vivante tomber en morceaux sur le sol. Cela corrobore la description de Jormal, sans que l'on puisse être certain que tout s'est passé ainsi.



Version Kohrienne


Peu avant l'assaut final, Dujûn, l'un des Grand Prêtre du Panthéon Humain qui avait réussi à mobiliser autour de lui les énergies des humains tint un discourt vibrant, héroïque, montrant à tous que les dieux étaient avec les défenseurs de la cité. Galvanisés, les humains se tinrent prêt à charger avec déjà la flamme de la victoire dans leurs yeux.

Les trois armées fondirent en même temps sur les milliers de morts-vivants qui grouillaient dans les plaines. Les elfes s'aperçurent de l'inefficacité relative des arcs contre des squelettes, et les Keldarites ne progressaient que difficilement dans la mêlée. Les flots de créatures contre natures se brisaient contre les remparts de Dominia. Dujûn, en première ligne, maniait son grand Marteau qui lançait des éclairs divins, écrasant sans relâche les crânes en putréfaction.

C'est à n'en pas douter sous les efforts conjugués de tous les vivants que les armées mort-vivantes finirent par s'effondrer, par reculer, par battre en retraite jusque dans les marais pour toujours maudits.

Néanmoins on raconte que quelques temps plus tard, Dujûn reçu la visite d'un Dragon, l'un de ses êtres millénaires et plein de magie qu'on ne rencontre quasiment jamais sur Idéo. L'humain salua la créature comme un vieil ami et la remercia pour "son aide". Quelle aide ? Personne ne le sait avec certitude, mais d'aucun affirment que sans ce Dragon le Fléau n'aurait pu être repoussé.



Version elfe

Lessien Melwasúl était un elfe assez à part. C'était un stratège méthodique contrairement à la majorité des guerriers elfes qui voient la guerre comme un art individuel se basant sur l'inspiration de chacun. Beaucoup disent qu'il ne fut nommé à la tête de l'armée elfique que par ce qu'il avait l'amitié (si ce n'est plus) de la Reine Serindë.
Ce ne fut donc pas chose aisée pour Lessien que de monter son plan de bataille, devant à chaque instant s'opposer à ceux qui n'aimaient pas sa façon de faire ou mettaient en doute son autorité.

La bataille fut épouvantable, un cauchemar douloureux et encore vivace pour tous les elfes qui y ont participé. Chaque elfe qui tombait emmenait cent morts vivants avec lui. Mais quand cent morts vivants tombaient, mille se relevaient.
Lessien avait prévu de combattre, se replier, et ainsi infliger des pertes sans en subir. L'impulsivité et la fureur des guerriers elfes l'empêcha de mener son plan à exécution. C'est aujourd'hui encore la plus grande déchirure dans le coeur de ce général légendaire : de n'avoir pas su s'imposer et sauver tous ces jeunes et beaux soldats, tous ces elfes généreux et courageux qui se jetèrent dans la bataille comme on étreint une amante, et dont tant et tant ne revinrent pas.

Il est probable que toute l'armée elfe se serait faite massacrer sans le miracle des Paladins et la pugnacité des humains en général. Pour la première fois, le peuple elfe dû reconnaitre une dette envers les humains. Ce fut sans doute ce qui frappa le plus les esprits de ses êtres centenaires habitués à leur supériorité.


Le début du calendrier

Après la victoire de l'Alliance contre les morts-vivants, Dujûn, Lessien et le chef des paladins se réunirent et jurèrent qu'à partir de ce moment, les peuples humain et elfe feraient à nouveau alliance si jamais les morts-vivants revenaient.

Dujûn se déclara premier empereur de Kohr, et entreprit d'unifier les villes autour de Dominia en un seul empire.
Lessien retourna avec son armée auprès de son peuple. Le chef des paladins déclara qu'il fonderait un royaume dédié à Keldar, Dieu de la Justice, qui lui avait accordé la victoire.

Il fut décidé qu'à partir de ce jour serait fondé le calendrier universel. Ce fut l'an zéro.
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